A partir du 4 novembre 2024
Le Cottage Café sera fermé les lundis soir durant la période hivernale soit jusqu’au 31 mars 2025.
Nous restons à votre service les lundis de 7h30 à 17h.
Le Cottage Café ferme se portes pour les vacances de fin d’année le samedi 21 décembre au soir, je nous réjouissons de vous retrouver le lundi 6 janvier 2025 dès 7h
Le Cottage Café
La maisonnette du Cottage Café, située au pied de l’esplanade où trône le baldaquin gothique du Duc de Brunswick, servit sans doute à l’origine de demeure provisoire pour les ouvriers chargés entre 1876 et 1879 d’ériger le monument. Il est probable qu’elle fut ensuite utilisée par le jardinier qui entretenait le parc avant d’être transformée en café dans l’entre-deux guerres. Laissée à l’abandon entre 2006 et 2008, la maison a été rénovée par la Ville de Genève et entièrement réaménagée et décorée intérieurement par Nicole Boder et son équipe.
Crépis vieil or aux murs, dallages de pierre noire et parquets de bois clair, mobilier de récupération amoureusement rénové, ambiance lumineuse et sonore choisie composent un ensemble cosy et convivial qui doit faire un peu envie au duc, logé en face dans son splendide immeuble à courant d’air.
Nicole Boder
Née au Maroc, de nationalité israélienne et suisse, Nicole Boder est une touche-à-tout autodidacte et passionnée. Cinéma, photographie, fabrication de luminaires, couture, décoration d’intérieur, cuisine…, elle a toujours abordé et développé ces activités simplement en laissant libre cours à sa curiosité et à sa soif de comprendre et d’apprendre.
Quinze ans au service puis aux fourneaux dans différents restaurants de Neuchâtel, trois ans comme cheffe de cuisine à la Maison des Arts du Grütli à Genève, elle ouvre aujourd’hui son premier établissement. Une cuisine choisie, dans un cadre et une ambiance choisis, un lieu authentique à la confluence des passions d’une vie.
Le Monument Brunswick
Vous avez aimé le Taj Mahal ? Vous allez adorer le Monument Brunswick…
Sur le quai du Mont-Blanc, face au jet d’eau de Genève, se dresse un étrange monument néogothique, un mausolée de marbre rose d’un kitch insupportable pour certains, d’une fascinante et mystérieuse grandeur pour d’autres. Ce monument abrite depuis 1879 la dépouille embaumée d’un personnage tout aussi controversé de son vivant. J’ai nommé Charles Frederic Auguste Guillaume, Duc de Brunswick. Dandy romantique, richissime, fantasque et volage il fut le Howard Hughes du XIXème siècle. Dépossédé de son trône au profit de son frère, il passera sa vie à parcourir l’Europe mêlé à bon nombre d’intrigues politiques et amoureuses avant de se réfugier dans un palais parisien fortifié, puis dans une suite de l’Hôtel Beau-Rivage qu’il ne quittera qu’en août 1873, à la suite d’une crise d’apoplexie foudroyante, pour un séjour forcé dans une baignoire remplie de formol. Le temps que la ville de Genève prenne connaissance de son testament la laissant seule légataire de son immense fortune (22 millions de francs or, en gros 22 milliards de nos francs actuels…) en échange d’un tombeau situé dans une « situation prééminente et digne » destiné à loger pour l’éternité le généreux donateur.