Bienvenue au Cottage Café

Café Restaurant à Genève situé au centre du parc Brunswick, à deux pas du lac Léman

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Café Restaurant à Genève situé au centre du parc Brunswick, à deux pas du lac Léman

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Café Restaurant à Genève situé au centre du parc Brunswick, à deux pas du lac Léman

Bienvenue au Cottage Café

Café Restaurant à Genève situé au centre du parc Brunswick, à deux pas du lac Léman

Le Cottage Café

La maisonnette du Cottage Café, située au pied de l’esplanade où trône le baldaquin gothique du Duc de Brunswick, servit sans doute à l’origine de demeure provisoire pour les ouvriers chargés entre 1876 et 1879 d’ériger le monument. Il est probable qu’elle fut ensuite utilisée par le jardinier qui entretenait le parc avant d’être transformée en café dans l’entre-deux guerres. Laissée à l’abandon entre 2006 et 2008, la maison a été rénovée par la Ville de Genève et entièrement réaménagée et décorée intérieurement par Nicole Boder et son équipe.

Crépis vieil or aux murs, dallages de pierre noire et parquets de bois clair, mobilier de récupération amoureusement rénové, ambiance lumineuse et sonore choisie composent un ensemble cosy et convivial qui doit faire un peu envie au duc, logé en face dans son splendide immeuble à courant d’air.

Nicole Boder

Née au Maroc, de nationalité israélienne et suisse, Nicole Boder est une touche-à-tout autodidacte et passionnée. Cinéma, photographie, fabrication de luminaires, couture, décoration d’intérieur, cuisine…, elle a toujours abordé et développé ces activités simplement en laissant libre cours à sa curiosité et à sa soif de comprendre et d’apprendre.

Quinze ans au service puis aux fourneaux dans différents restaurants de Neuchâtel, trois ans comme cheffe de cuisine à la Maison des Arts du Grütli à Genève, elle ouvre aujourd’hui son premier établissement. Une cuisine choisie, dans un cadre et une ambiance choisis, un lieu authentique à la confluence des passions d’une vie.

Le Monument Brunswick

Vous avez aimé le Taj Mahal ? Vous allez adorer le Monument Brunswick…

Sur le quai du Mont-Blanc, face au jet d’eau de Genève, se dresse un étrange monument néogothique, un mausolée de marbre rose d’un kitch insupportable pour certains, d’une fascinante et mystérieuse grandeur pour d’autres. Ce monument abrite depuis 1879 la dépouille embaumée d’un personnage tout aussi controversé de son vivant. J’ai nommé Charles Frederic Auguste Guillaume, Duc de Brunswick. Dandy romantique, richissime, fantasque et volage il fut le Howard Hughes du XIXème siècle. Dépossédé de son trône au profit de son frère, il passera sa vie à parcourir l’Europe mêlé à bon nombre d’intrigues politiques et amoureuses avant de se réfugier dans un palais parisien fortifié, puis dans une suite de l’Hôtel Beau-Rivage qu’il ne quittera qu’en août 1873, à la suite d’une crise d’apoplexie foudroyante, pour un séjour forcé dans une baignoire remplie de formol. Le temps que la ville de Genève prenne connaissance de son testament la laissant seule légataire de son immense fortune (22 millions de francs or, en gros 22 milliards de nos francs actuels…) en échange d’un tombeau situé dans une « situation prééminente et digne » destiné à loger pour l’éternité le généreux donateur.

Le Duc de Brunswick

Charles Frédéric Auguste Guillaume, Duc de Brunswick, 1804 – 1873

1804 : naissance à Brunswick
1815 : orphelin – curatelle de son oncle Georges IV (1762-1830, régent de 1811 à 1820, roi de Grande Bretagne et de Hanovre de 1820 à 1830).
1820 : étudiant à Lausanne.
1822 : étudiant à la cour d’Autriche-Hongrie (Metternich).
1823 : Duc régnant du Duché de Brunswick.
1830 : Duc déposé et déclaré incapable par le conseil des agnats de la famille ducale au profit de son frère cadet, Auguste Louis Guillaume Maximilien Frédéric (1806-1884)
1830 : élégant, richissime, cousin de tous les royaumes d’Europe, le Duc de Brunswick, âgé de 26 ans séjourne à Londres au Brunswick House (Jermyn street) puis à Paris, d’abord à la rue de la Paix, puis au boulevard des Capucines et enfin à l’avenue de Neuilly.
1836 :retour à Londres

1845 : participe financièrement à l’évasion du fort de Ham de Charles Louis Napoléon Bonaparte (1803-1873) qu’il a connu en Grande-Bretagne; il signe avec lui un traité d’aide mutuelle pour que ce dernier recouvre le trône impérial de France tandis que lui récupèrera le trône de Brunswick.
1849 : mort de la femme qu’il a le plus aimée, Elisa Alice Gates (1824-1849).
1851 : retour à Paris par le ballon Victoria de Charles Green où il installe sa résidence particulière à l’hôtel Beaujon.
1870 : quitte Paris et arrive à Genève où il réside à l’hôtel Métropole d’août 1870 à septembre.
1872 quand il quitte précipitamment ledit hôtel après un différent érotico-financier avec le propriétaire Monsieur Aldinger et son épouse qu’il a séduite ; il se transporte alors avec armes et bagages à l’hôtel Beau-Rivage où il séjournera jusqu’à son décès le 18 août 1873.
18 août 1873 – 29 août 1873 : séjour forcé dans une baignoire remplie de formol et entreposée dans le recoin d’un débarras du Conservatoire de botanique à la promenade des Bastions.
29 août 1873 : ensevelissement dans un tombeau provisoire au cimetière protestant de Plainpalais après une cérémonie grandiose par le relevé de l’assistance et le nombre de billets de mille francs or dépensés à cet effet.
14 octobre 1879 : emménagement au premier étage d’un immeuble à courant d’ait au 11 bis quai du Mont-blanc, sans chauffage, avec eau courante quand il pleut, sans gaz mais avec électricité, sans téléphone ni télex ou télévision mais avec une vue imprenable sur le Léman.